Le collège fonctionne selon un horaire hebdomadaire qui se poursuit durant presque toute l’année à l’exception de deux semaines l’hiver lors des festivités de Noël et du jour de l’an ainsi que deux mois l’été pour les vacances terminant l’année scolaire. Des dortoirs sont mis à la disposition des étudiants venant d’ailleurs et n’ayant pas la possibilité de retourner à leur domicile chaque jour, mais la plupart des étudiants actuels du collège provienne de clans de sorciers qui vivent à Vancouver.

Les étudiants sont répartis en trois groupes précis, les novices (jeunes de 11 à 13 ans), les apprentis (jeunes de 14 à 17 ans) et les initiés (18 ans et plus). Chaque groupe est tenu, de se présenter aux classes indiquées à l’horaire du collège et se maintiennent dans leur groupe respectif tant et aussi longtemps qu’ils n’ont pas atteint l’âge de passé au suivant. Ainsi, un jeune débutant ses études à 11 ans passera 3 ans avec les novices avant de passer l’année suivante au groupe des apprentis une fois qu’il aura (ou sera sur le point d’avoir) 14 ans. Il en va de même pour les deux autres groupes d’élèves.

Les élèves ayant eu une éducation partielle et ne disposant pas d’un niveau adéquat pour être reçu dans le groupe où il devrait être normalement doivent subir des examens de vérification afin de savoir dans quel groupe ils devront être placé. Toutefois, s’ils progressent rapidement ces étudiants pourraient éventuellement être changé de groupe au fil de l’année courante. Cette logique ne s’applique que pour les disciplines magiques cependant. Un adulte de 19 ans ne suivra pas les cours des mathématiques des novices même s’il n’a pratiquement jamais usé de son don magique au cours de sa vie.

En plus des nombreuses disciplines magiques offertes par l’établissement, le collège d’Oakwood inculque également à ses étudiants les principaux cours exigés par le ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique afin d’aider ses diplômés à se débrouiller dans la société humaine une fois leurs études terminées.

Seules les familles disposant d’un niveau de richesse « aisée » ou « riche » peuvent se permettre les dispendieux coûts d’admission. Toutefois, il n’est pas impossible que des élèves d’un milieu moins favorisé soient admis si leurs clans accomplissent les demandes des McWard. Il suffit d'envisager quel genre de services vos parents ou vous avez dû rendre à ceux-ci.

Horaire du collège d’Oakwood:

▬ Richard McWard : Directeur du collège et enseignant de la confection d’artéfacts.

▬ John McWard : Enseignant de la magie d’altération, et des sciences naturelles.

▬ Evelyne McWard : Enseignante de la magie d’enchantement et des langues secondes (français).

▬ Carmen Smith : Enseignante de la télékinésie de l’anglais, cette jeune hispano-américaine arbore une silhouette menue, mais élégante qui est à l’image de son âge relativement jeune. Elle entretien souvent (et de façon impeccable) ses cheveux qu’elle laisse détachés jusqu’à sa taille. Ceux-ci créant une sorte de rideau uniforme qui laisse peu de gens indifférents. Un intérêt amplifié par son regard profond et sombre qui n’est pas lourd, mais au contraire, plein d’une chaleur avenante qui la caractérise et qu’on peut comparer à la gentillesse qu’une mère possède pour ses enfants. C’est une fan de cuisine et de peinture, deux passions qu’elle adore par-dessus tout mixer lorsqu’elle s’adonne à la confection de gâteaux qu’elle peint de motifs avec expertise et qu’elle emmène périodiquement à ses classes pour leur faire plaisir. Toutefois, cette passion voile en fait une mélancolie qui occupe ses pensées dès le moment où elle quitte le collège afin de s’occuper de son fils Juan (âgé de 5 ans) qui est maintenu dans un profond coma depuis les 2 dernières années à la suite d’un accident de voiture. Bien qu’elle n’ait rien à voir avec l’accident dans la mesure où le responsable de ce dernier n’était nul autre que son ex-mari, elle s’accroche désespérément à l’espoir que son petit homme émerge un jour de son sommeil. Sa manie de traiter ses élèves, surtout ses plus jeunes, comme ses propres enfants représentent en fait une simple manifestation de sa culpabilité et de son instinct maternel qu’elle projette sur ceux qu’elle encadre année après année depuis qu’elle a rejoint les rangs du Collège d’Oakwood.

▬ Henry Black : Enseignant de la magie d’évocation et d’éducation physique, Henry Black est un athlète remarquable dont la condition physique est une nécessité autant pour son travail officiel que celui très risqué qu’il effectue occasionnellement pour le compte de Richard sur l’échiquier surnaturel de Vancouver. Malheureusement pour lui, le clan Black s’était endetté depuis longtemps aux frais des McWard, puisque ces derniers avaient accepté de jouer de leur influence auprès des autorités afin d’accélérer et de payer les traitements médicaux dont le père de la famille, Isaac, avait eu besoin il y a de cela une dizaine d’années. Lorsqu’ils eurent tenu parole, et qu’Isaac fut tiré d’affaire, Richard demanda tout simplement en guise de paiement à ce que Henry s’ajoute au personnel du Collège d’Oakwood. C’était un grand honneur en apparence, et pas injustifié lorsqu’on considère l’expertise de Henry en termes de magie d’évocation. Richard était définitivement fort intéressé à l’idée de pouvoir ajouter cet expert parmi les rangs de son établissement et dû aux circonstances dans lesquelles eurent lieu les négociations, Henry accepta avec réticences la demande du doyen des McWard. Bien qu’il ne fut pas spécialement intéressé à devenir le chien de garde de ceux-ci, un état de fait dont il était pertinemment conscient, l’inquiétante réputation de Richard le précédait. Un « non » aurait probablement mené à des conséquences que Henry ne souhaitait pas découvrir, aussi, il accepta de s’établir au Collège sans rouspéter. Toutefois, malgré l’absence totale de preuve tangible, il soupçonne depuis longtemps les McWard d’avoir orchestré la maladie de son père et cette demande d’allégeance afin de lui mettre le grappin dessus. Henry est un homme dans la mi-quarantaine aux cheveux bruns qu’il maintient volontairement de manière extrêmement courte pour en minimiser l’entretien. Il dispose d’une carrure imposante par sa grandeur et bien définie par une activité physique régulière qui l’amène à pratiquer une grande variété de sports. Henry est jovial et énergique, mais il prend l’enseignement de l’évocation avec une prudence qui présente bien le respect qu’il a pour cette dangereuse discipline.

▬ Thomas Durham : Enseignant de la magie de garde et des mathématiques, M. Durham est un homme dont l’âge avancé se reflète dans tous les aspects de sa vie personnelle et professionnelle. Veuf depuis peu suite à un mariage qui a duré, selon ses propres mots, « bien plus longtemps que ma patience n’aurait dû le supporter », ce vieil homme sec, aigre et hautain n’est guère apprécié ni se ses élèves, ni de ses collègues. Le seul qui apprécie réellement Thomas est Richard lui-même. En effet, leurs âges similaires et l’influence considérable du maître de la famille McWard contribuent à animer chez Thomas un respect et une admiration non feinte. Ce qui l’amène à discuter souvent durant de nombreuses heures, non seulement du passé commun qu’ils ont eu grâce à leurs longues années d’enseignement au collège d’Oakwood, mais aussi des plans d’avenir pour le clan McWard. Puisque dans le cas de Durham, son comportement désagréable et élitiste avait mené son fils Travis à lui tourner le dos et il le qualifie encore aujourd’hui « d’ingrat ». De ce fait, tout plan d’avenir concernant le clan Durham à Vancouver ne concernerait pas le doyen de la famille. La seule chose que Thomas apprécie dans ce bas monde, c’est l’érudition et encore plus l’utilisation de la magie de garde qu’il manipule avec aise et qu’il cherche à perfectionner continuellement en usant de ses compétences mathématiques pour rehausser ses rituels de protection. C’est un homme de taille moyenne à la peau beige usée et recouverte de rides aux commissures de ses lèvres ainsi qu’au front. Son crâne dégarni par une calvitie bien implantée est cerné sur les côtés de sa tête par des cheveux poivre et sel tombant au niveau de ses épaules en une coupe mal entretenue et peu esthétique. Son expression dure et inflexible est quant à elle renforcée par une barbe de trois jours  qu’il n’entretient pas et que ses deux yeux sombres n’aident en rien à rendre accueillante.


▬ Emma Spring : Enseignante des rituels.