Mythic Intrigues
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Un monde où les espèces du monde surnaturel vivent dans l'ombre de l'humanité dont ils espèrent rester invisibles. Un univers de conflits, de mystères et d'intrigues
 
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Le zippo, le sang et la lampe Ft. Élise
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Pas trop mal comme soirée, mai est finalement enfin devenue agréable après ces jours pluvieux et sortir sans être trempée en dix minutes est un confort auquel je m'habitue vite. Voulant m'éloigner un peu du centre-ville après m'être faite attrapée en train de boire quelqu'un, je me suis éloignée dans la périphérie depuis quelques jours le temps de me faire oublier.
Je me retrouve donc à jouer au fléchettes dans un bar miteux en attendant que le temps passe. La nuit dernière, j'ai pu dealer une place dans l'arrière boutique contre des médicaments volés avec le barman mais il m'a bien fait comprendre que c'était uniquement pour une nuit. Il ne me fait pas confiance, probablement à cause de ma couleur, je ne me suis pas nourrie depuis presque un mois et la faim commence à vraiment se faire sentir.

En attendant, je passe mon temps sur les distractions qu'offrent le bar et ai même soutiré un peu de monnaie à un poivrot pour jouer au flipper.
Les coups de huit heures sonnent au clocher non-loin et je sais qu'il va falloir que je me mette en route. Finalement, il me suffit de sortir dans l'arrière cour pour tomber sur un jeune homme avec un sourire narquois qui me tend un zippo au moment où je sors une cigarette.

« Merci. »

J'attrape le zippo et le glisse dans ma poche avant d'attraper la main de ma proie pour le faire pivoter dos à moi avant de planter mes crocs dans sa jugulaire. Le coup de la cigarette marche toujours pour lancer le contact.
Le sang de ma victime ravive finalement tout mon corps d'une énergie nouvelle avant que je ne laisse le corps retomber lourdement au sol.
Rassasiée, je jette la cigarette tombée au sol dans une bouche d'égouts d'un coup de pied avant de quitter la ruelle pour me diriger vers un endroit qui sera moins bruyant dans quelques minutes afin de me reposer.
Je n'ai pas dormi en quatre jours et il me faudra au moins le même nombre d'heures de sommeil pour me rétablir complètement mais j'ai dû la jouer discrète.

Finalement,je tombe sur une maison qui semble assez calme pour m'y reposer, des rideaux sur toutes les fenêtres ce qui ne m'empêche pas de voir mais qui bloque la lumière, peu de mouvements. Je check rapidement le nom sur la boîte aux lettres par curiosité avant de grimper les marches jusqu'à la porte d'entrée. Il n'y a aucun mouvement perceptible mais je peux sentir la vie battre dans cette maison. Il me faut un instant avant de calmer le sang qui boue dans mes veines depuis mon dernier repas afin de faire rentrer un petit peu mes crocs et éteindre la lueur dans mon regard pour enfin toquer à la porte avant de me rendre compte qu'il y a aussi une sonnette. Je ne me ferai jamais à ça mais il me semble entendre de l'agitation.
Sam 3 Mar - 21:10
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Elise Beaconsfield
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Elise Beaconsfield
Lundi 6 mai, 19 degré, soleil radieux et vents forts


Tu finis de ranger les couverts du dîner dans de lave-vaisselle en soupirant de lassitude. La journée n'a une fois de plus pas été de tout repos. Enfin, la dernière journée de repos que tu t'es accordée doit bien remonter à quatre ou cinq mois quand une grippe t'a clouée au lit... Quoi ? Ce n'est pas vraiment ce qu'on peut considérer comme une réelle journée de repos ? Pourtant, entre tes deux boulots et ton obstination à toujours vouloir en faire plus pour ton entourage, tu es devenue tout simplement incapable de rester à ne rien faire sans qu'on t'y contraigne.

Mais pour te rendre justice, on peut tout de même reconnaître que comparée aux dernières journées, celle-ci a été particulièrement mouvementée. Tu as eu tes cours à dispenser toute la matinée, deux heures de leçon de solfège à dispenser à un élève à qui tu prodigues des cours à domicile, tu es ensuite revenue au conservatoire pour aider des étudiants à réviser des sujets pour leurs examens et après ça, il a encore fallu que tu te rendes à l'école de ta fille car on t'a convoquée à une entrevue avec sa professeur principale et le directeur pédagogique pour discuter des problèmes qu'elle rencontre en classe. Tu as tout juste eu le courage de faire des courses en rentrant et le dîner s'est terminé en pizza surgelé devant la télé. Alicia était là et tu savais que tu aurais du lui parler de ce que sa professeur t'avais dit plus tôt mais tu ne t'étais pas sentie le courage de te lancer dans une conversation houleuse après toutes ces péripéties, surtout qu'un de tes étudiant t'a donné un exemplaire de son mémoire pour que tu puisses en corriger les éventuelles fautes et que tu lui donnes ton avis. Evidemment, tu n'as pas été capable de refuser et tu t'es retrouvée avec un dossier d'une soixantaine de pages à lire ce soir. Autant dire que tu ne te coucherais  pas de bonne heure...
Refusant de t'apitoyer plus que de raison sur ton sort, tu refermes le lave-vaisselle et fais chauffer la bouilloire. Si tu t'apprêtes à mettre un sachet d'infusion dans ta tasse, tu te ravises bien vite pour y mettre deux généreuses cuillerées de café soluble. Il va te falloir du carburant pour rester concentrée malgré le sommeil qui se fait sentir en toi. Une fois ta tasse brûlante en main, tu vas dans le salon où tu t'enfonces dans le canapé pour commencer la longue lecture qui s'annonce. "Exemple de procédé d'organisations harmoniques dans l'œuvre de Shubert".... Le titre suffit pour annoncer la donne. Toi qui préfères des petites lectures simples et légères le soir avant d'aller dormir, tu risques d'aller te coucher avec un léger mal de crâne cette nuit.

Un quart d'heure plus tard, tu en es seulement à la sixième page. D'une main, tu tiens le mémoire et de l'autre tu griffonnes des notes sur une feuille à part. Ton café est déjà tiède mais il n'occupe plus tes pensées. Tu es complètement versée dans ton travail. Il t'a fallu du temps pour t'y mettre mais tu commences à avoir un bon rythme. Les paragraphes s'enchaînent maintenant avec fluidité dans ton esprit et tu commences à cerner où ton élève veut t'emmener. À ce train-là, ce ne sera que l'affaire d'une petite heure et demi avant que ta correction ne soit complète.

C'est ce moment précis que la sonnette choisit pour retentir. En entendant le son tu te redresses, surprise. Qui cela pourrait-il bien être à cette heure-ci ? Peut-être as-tu rêver ? C'est probable. Ce doit même être ça. Clignant des yeux, tu essaies de retrouver le fil de ta lecture quand tu entends la sonnette à nouveau. Tant pis pour la lecture, il faut croire qu'aujourd'hui ne te fera pas de cadeau jusqu'à la fin... Un long soupir t'échappes tandis que tu te lèves et que tu vas ouvrir.

L'air extérieur est plutôt frais. Il te fait frissonner quand tu ouvres la porte d'entrée. Sur le seuil, tu découvres une jeune femme. Elle se tient là, avec une posture à la fois décontractée mais dans laquelle tu sens une légère fierté. Tu ne peux t'empêcher d'être admirative en voyant l'assurance et le charme juvénile dans les traits de l'inconnue. On dirait toi quand tu avais son âge. Quel âge doit-elle avoir d'ailleurs ? 20 ? 22 ans ? Que peut-elle bien faire chez toi ? Si Alicia avait cinq ou six ans de plus, tu n'aurais pas spécialement de doute sur la raison d'une telle visite. Cependant, là tu as un peu de mal à deviner la raison. Tu as beau te creuser la tête, tu ne te rappelles pas avoir vu cette fille au conservatoire.

Comprenant qu'il ne te sert à rien de spéculer ainsi à l'aveugle, tu demandes :

-Bonsoir, je peux vous aider ?
Jeu 8 Mar - 22:57
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La porte d'entrée s'ouvre enfin sur une humaine un peu plus grande que moi mais ce qui me choque immédiatement et l'odeur chimique qui provient de ses mains. Tellement chimique que j'en serais presque à me gratter le nez tellement mon odorat décuplé y est sensible.
Un rapide regard sur les mains de cette femme confirment ma théorie : stylo. L'encre n'est décidément plus ce qu'elle était et même si ce n'est pas forcément visible pour le premier venu, je suis capable de discerner quelques traces d'encres sur ses doigts, elle était probablement en train de travailler.

- Bonsoir! Désolée de vous déranger...

Sa concentration est occupée c'est évident mais ma présence l'intrigue et je sens qu'il ne sera pas forcément facile d'entrer dans cette maison. Je chausse donc mon sourire le plus charmant en évitant d'écarter les lèvres avant de reprendre mon explication.

- Est-ce que je pourrais accéder à votre annuaire s'il-vous-plaît? Je me suis perdue et j'aurais besoin d'appeler quelqu'un.

Aucun doute qu'elle me laisserait utiliser son téléphone si j'avais quelqu'un a appeler mais je n'ai besoin que d'entrer à l'intérieur pour réussir à détourner le sujet le temps de trouver une accroche. J'espère cependant que mon excuse est toujours d'actualité, la dernière fois que j'ai demandé à quelqu'un si je pouvais utiliser un téléphone à la place d'un annuaire, l'humain m'a sorti son petit smartphone de sa poche et je me suis retrouvée comme une idiote sur le pallier de la porte sans réussir à l'allumer. Non cette fois je reste dans les classiques et j'userai de ma magie une fois à l'intérieur pour la convaincre que je ne suis pas une menace.

Pour le moment, je reste donc devant elle, les mains jointes dans mon dos et souriante à la professeure ou l'étudiante en face de moi. Finalement, c'est peut-être le meilleur moyen de briser la glace et avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre à ma question, je poursuis :

- Vous enseignez quelle discipline?

Je me retiens de sourire de toute mes dents devant sa surprise et enchaîne.

- L'encre sur vos doigts, il n'y a qu'à l'école qu'on écrit autant avec. Ou bien vous avez repris vos études?

Ma question appuyée d'un mouvement de tête interrogateur sur le côté. Je suis honnête et peut-être que l'impressionner me permettra de gagner son respect et sa confiance plus rapidement.
Un mouvement plus loin dans la bâtisse me fait me redresser par réflexe. Il y a quelqu'un d'autre dans la maison. Mon regard repasse à elle tandis que j'attends avec impatience une chance de franchir le seuil pour enfin être en sécurité entre quatre murs qui ne sont pas infestés de rats.
Ven 9 Mar - 0:24
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Elise Beaconsfield
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Ton annuaire ? Voilà qui ne t'arranges pas. Tu te souviens l'avoir distraitement fourré dans une armoire du bureau à l'étage au milieu des classeurs de papiers administratifs. Se lancer dans une telle fouille à cette heure-ci ne t'enchante guère mais ce soir, ta box internet n'en fais qu'à sa tête donc tu ne vas pas spécialement avoir le choix.

En tout cas, cela explique pourquoi cette jeune femme est venue sonner à ta porte. Tu restes cependant un peu mal à l'aise de la faire à l'idée de la faire rentrer chez toi. Tu te demandes comment elle s'est retrouvée perdue au milieu de ce quartier résidentiel à cette heure-ci. Après tout, tous les jeunes ont un smartphone avec internet, gps et ce qui s'en suit de nos jours ! Les adultes aussi d'ailleurs... Tu dois en être une des rares exceptions. Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais tu n'as jamais réellement su t'en servir et tu es vite revenue à ton téléphone à clavier.

Avant que tu ne puisses hésiter davantage, elle reprend en te demandant ce que tu enseignes. Tes yeux s'écarquillent brièvement de surprise. La soudaineté de cette question te déstabilise un peu. Comment a-t'elle deviné ça ? Tu ne crois pourtant pas l'avoir croisée au conservatoire. Cette histoire commence à devenir un peu louche pour toi. Heureusement, la petite explique rapidement qu'elle a parié la-dessus à cause de l'encre sur tes doigts. Ton regard hébété descend alors instinctivement vers ta main où tu vois qu'effectivement ton stylo a pris un malin plaisir à te repeindre le bout de tes doigts. Quelle veine... L'encre noire doit bien être la plus compliquée à faire partir... La prochaine fois tu utiliseras un crayon de papier, c'est décidé. En tout cas, tu émets un petit sifflement impressionné. Cette fille est douée !

-Et bien, on peut dire que vous avez l'œil ! Je me demande ce que vous faîtes comme formation pour avoir un tel sens de déduction. En tout cas, vous avez visé juste. J'enseigne au conservatoire. Dis-tu avec un sourire un peu amusé. Bon, je vous en prie, entrez.

Tu lui fais signe d'entrer et tu la guides jusqu'au salon où tu comptes tout de même faire une petite tentative avec ton ordinateur. Evidemment, par un étrange coup d'un sort décidé à te ruiner cette journée jusqu'à son ultime seconde, ta box ne fonctionne de nouveau plus. Tu ne vas donc pas couper à la recherche de l'annuaire. Tu jettes un coup d'œil désolé à jeune fille et expliques :

-Internet fonctionne une fois sur deux ces derniers jours, je vais voir au bureau si je peux retrouver notre annuaire papier. Je peux vous laisser attendre ici un instant, ce ne sera pas très long.

Tu files alors lancer tes recherches au milieu de piles de papier. Le bureau se trouvant juste sous la chambre d'Alicia, tu évites de faire trop de bruit. Vu comme elle est silencieuse depuis une heure, elle doit probablement dormir. Ce ne serait pas étonnant après tout si elle est si fatiguée ces derniers temps.
Tu te dépêches tout de même pour ne pas faire attendre la gamine. D'où qu'elle vienne, elle doit être pressée d'y retourner. Certains s'inquiéteraient de laisser un inconnu dans leur salon mais il y a bien peu à voler chez toi. Si tes deux boulots ont permis de gonfler sérieusement ton compte en banque, tu n'as pas un mobilier à la hauteur te ta richesse. Tes économies sont là pour payer les futures études d'Alicia, pas pour te permettre de t'offrir un home cinéma ou de remplacer l'antiquité qui te sert d'ordinateur portable. Peu importe si ton mobilier commence à avoir quelques années au compteur, tant qu'il tient la route, tu n'as pas de raison d'en changer.

Un instant plus tard, tu es de retour dans le salon avec l'épais volume dans les mains. Finalement, ça n'aura pas été si compliqué. En revanche, tu as accidentellement fait tomber un tas de factures d'électricité de la maison. Tu préfères éviter de penser au temps que tu vas passer demain à rassembler toutes ces feuilles et à les remettre dans l'ordre. Il y en a plus d'une trentaine maintenant éparpillées aux quatre coins de la pièce.

-Et voilà, j'espère que vous vouliez téléphoner à quelqu'un qui se trouve dans Vancouvers ou sa banlieue.
Dim 11 Mar - 17:27
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Invité
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Je ne suis pas mécontente d'avoir visé juste et cela semble l'impressionner qui plus est. Lorsqu'elle m'annonce qu'elle travaille au conservatoire, je souris discrètement en entrant, me demandant si elle joue d'un instrument en particulier mais voilà le genre de questions qu'elle doit entendre régulièrement. De toute manière, le temps n'est pas à la curiosité et malgré mon silence plutôt admirateur tandis que j'entre dans la résidence. La décoration n'est certes ni riche, ni grandiloquente, mais on peut comprendre la femme qui m'a ouvert la porte après deux pas dans son salon.

Je suis encore en train d'observer mon nouvel environnement un peu trop lumineux à mon goût ce qui me force à légèrement plisser les yeux le temps de m'adapter après la nuit tombante extérieure et elle prend le temps de me parler de son internet qui ne fonctionne pas avant de s'enfuir à la recherche d'un annuaire.

Silencieusement, je prends le temps de détailler au maximum la pièce sous mes yeux, les tasses de café vides réparties un peu partout, les tapisseries, la chaise dont le pied branlant la rend instable et fait discrètement claquer le parquet par intermittence. J'entends aussi la propriétaire marcher avant d'ouvrir une porte pour chercher le registre. Mais il n'y a pas qu'elle, j'entends un grattement à l'étage, pas un animal non mais un être humain occupé à faire je ne sais quoi.

Juste à côté de la fenêtre, je ramasse une photo encadrée qui reposait sur un meuble et observe les deux personnes dessus, la femme qui m'a ouvert et une jeune fille. Pensive, je repose la photo à sa place en entendant les pas revenir et accueille la femme dans son salon avec mon éternel sourire pincé, toujours debout et droite pour ne pas avoir l'air de prendre trop mes aises. J'attrape l'annuaire avec un "merci!" et le pose sur la table avant de l'ouvrir pour commencer à faire semblant de chercher avant de me tourner vers elle.

- Au fait, je m'appelle Anastasia, merci encore pour tout.

Je reprends rapidement avant de faire un signe de tête en direction de la photo que j'ai remarqué plus tôt puis de demander sur un ton que j'espère sympathique.

- C'est votre fille? Elle est jolie.

En vérité, même si elles n'ont pas de lien biologique, je suis prête à parier que c'est la personne que j'ai entendu, rien que dans le salon, un livre de mathématiques, une calculatrice et la canette de soda vide ne semblent pas particulièrement être le type d'objets que cette femme utilise suffisamment pour laisser traîner. Surtout quand le livre indique un niveau scolaire sinon jeune au maximum adolescent et je ne pense pas que les mathématiques soient enseignées au conservatoire. Je replonge mon regard dans l'annuaire en tournant les pages.
Lun 19 Mar - 18:30
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Elise Beaconsfield
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Anastasia commence à farfouiller dans les pages de l'annuaire. Tu restes en retrait pendant qu'elle cherche son numéro. Tu te demandes lequel elle cherche. À son âge, ce ne doit probablement plus être celui de ses parents. Non ! eux doivent être chez eux à se ronger les sangs en se demandant si leur fille est bien entourée pour sortir faire la fête, si elle ne va pas trop boire, si elle sera à l'heure à la FAC le lendemain... Tu aurais le même d'inquiétude avec ton fils toi aussi si la vie n'avait pas  pris la décision de s'acharner sur toi comme elle l'a fait jusque là.

Ah Elise, je reconnais ce genre de pensées. C'est le premier signe d'un gros coup de déprime et de nostalgie. Si j'étais sadique, je ralentirais probablement ta perception du temps pour te permettre de te morfondre un peu au sujet de ton fils. Cependant voilà, il n'y a pas que nous ici et la jeune femme semble assez curieuse au sujet d'une photo posée sur le bord d'une commode près de la fenêtre. Sa question vient interrompre tes pensées. Ton attention se focalise alors sur le cliché, te sauvant ainsi de plusieurs heures de morosité.

-C'est ma fille oui, merci. C'est vrai qu'elle a un beau sourire. Le même que son père...Vous l'avez ratée de peu, elle est allée se coucher il y a à peine plus d'une demi-heure.

Tu te rends alors compte du ridicule de votre duo. Alors qu'il n'est que 21h30, ta fille dort déjà et toi, tu t'apprêtais à rester campée sur ton canapé pour la soirée avant d'aller te coucher. Le genre de famille qui dort en même temps que les poules... À des années lumières d'elle surement. À son âge, tu étais souvent en train de traîner chez des amis ou dans des bars à ce moment de la soirée. Ah, les années 80... Il faut dire qu'on s'amusait un peu plus à cette époque qu'en 2019. Tout était plus léger. D'ailleurs, un petit détails t'interpelle.

-Au fait, sans vouloir être indiscrète, comment vous êtes-vous retrouvée dans ce quartier ? On est assez loin du centre et des animations ici.
Sam 24 Mar - 18:24
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