L’année 2019 s’est ouverte sur l’hospice de la stabilisation. La crise économique de 2008 n’étant plus qu’un lointain souvenir. La situation socioéconomique, quoiqu’imparfaite, offrait tout de même des opportunités nettement supérieures à ces années sombres. Le Canada en bénéficiait également, et mis à part les incontournables difficultés sociales et politiques inhérentes à toute société humaine, rien de majeur ne se dessinait à l’horizon si ce n’est l’élection fédérale prévue pour le 19 octobre 2019.

À l’étranger, les États-Unis avaient eu des années tumultueuses sous la présidence Trump qui avait finalement été forcée à quitter son poste l’année d’avant suivant la procédure « d’impeachment »  prévue dans la constitution américaine. Le Congrès avait du même coup amendé la constitution pour ajouter le poste de « Médiateur/Médiatrice » au fonctionnement du système politique du pays. Ce poste ayant pour objectif d’intervenir en cas de gridlock sur une question cruciale affectant le pays afin d’outrepasser le marasme politique dans lequel l’Union était prisonnier depuis les deux dernières décennies.

Outremer, l’Union européenne se maintenait en place malgré le Brexit et les crises sociales qui la secouaient depuis les dernières années. Quoique loin des glorieuses décennies précédentes, une sorte d’accalmie maintenait la situation dans un état stable qui ne semblait pas sur le point de se briser pour le moment malgré sa fragilité.